L’homéopathie est une branche de la médecine créée en 1808 par le médecin allemand Samuel Hahnemann et a été étayée par d’autres scientifiques qui ont démontré son efficacité. Aujourd’hui, environ 40 % des Français y recourent, contre 18 % il y a vingt ans. Rejetée par certains et prisée par d'autres, l'homéopathie reste encore la
médecine parallèle qui a fait couler le plus d'encre et pourtant, ses détracteurs comme ses défenseurs ignorent ses principes de base, lesquels sont recensés dans cet article.
Les deux principes cruciaux de l’homéopathie : la dilution et la similitude
Les dilutions d’origine végétale, animale et minérale de principes actifs sont utilisées par la médecine homéopathique. Elle repose aussi sur le principe de similitude, c'est-à-dire que toute substance ayant un certain effet aura forcément un effet tout à fait inverse à très haute dilution. C’est le cas des traitements homéopathiques à base d’ortie contre les démangeaisons.
Principe de l'homéopathie
Dans ce domaine on ne prescrit pas les mêmes médicaments à chacun. En homéopathie de rhume par exemple, si deux personnes ont attrapé la grippe, l’un peut tousser tandis que l’autre non ; l’un peut avoir la fièvre, l’autre non, l’un se sent mieux en buvant chaud et l’autre, froid…
Pour cette médecine les modes de réactions physique et psychique du malade ainsi que ses prédispositions aux diverses affections ne sont pas les mêmes. Dès lors un bon traitement du « terrain » du patient, aide à restaurer l’énergie vitale qui permet à l’organisme de mieux résister aux agressions. Pour ce faire, un interrogatoire poussé s’impose pour trouver les bonnes prescriptions.
L’homéopathie est une
médecine alternative qui est principalement efficace pour les infections respiratoires à répétition, les allergies (rhinite, asthme, eczéma), les maladies digestives banales (hémorroïdes, constipation), l’insuffisance veineuse. Elle traite aussi bien les maladies aiguës que chroniques.
Cette médecine est aujourd’hui prescrite occasionnellement par quelque dix-huit mille de
médecins homéopathes. Aussi cinq mille généralistes – tout comme certains pédiatres – en ont fait leur thérapeutique principale, au terme de trois ans de formation supplémentaire en faculté de médecine. Ils figurent dans l’annuaire à la rubrique « orientation homéopathique ». On peut également se renseigner sur le site Internet www.boiron.fr.
Comment concocter des remèdes homéopathiques
On commence d’abord par macérer une substance dans un solvant pour obtenir la "teinture-mère", ou le principe actif. Les substances non solubles sont réduites en poudre et puis le principe actif sera dilué dans une grande quantité d'eau pure, et agité.
Le mélange obtenu est à nouveau dilué dans l'eau, puis agité, etc., afin d’obtenir un remède présenté aux patients sous forme de granules, de gouttes, de pommades ou d’ampoules homéopathiques.
Pour tout remède, il convient de préciser le type de dilution souhaité. Quelles règles pour les traitements homéopathiques ?
Les précautions à respecter pour garantir l’efficacité d’un traitement homéopathique
- Faire fondre les granules sous la langue pour que le produit atteigne directement la circulation sanguine.
- Eviter de consommer du thé ou du café, ainsi que de la menthe ou du camphre, pendant le traitement homéopathique.
L’homéopathie pour maigrir
Bien que l'homéopathie ne soit pas le soin miracle pour faire fondre les graisses, elle peut toutefois aider à réduire l’appétit démesuré ou le grignotage intempestif et contribuer à la perte de quelques centimètres de manière naturelle. Voila pourquoi maintes personnes optent pour l’
homéopathie pour maigrir voici quelques traitements :
- Natrum Sulfuricum 5 CH
- Thuya Occidentalis 5 CH
- Drainer
- Fucus Vesiculosus en teinture mère
- Sulfur 9 CH
- Chasser la cellulite
- Natrum Muriaticum en 5 CH
- Contrôler la faim
- Tout le temps faim
- Antimonium Crudum 9 CH
- Problèmes de grignotage
- Ignatia Amara 7 CH
- Faim due au stress
- Gelsemium 9 CH
- Anacardium Orientalis 9 CH