Le Reïki, la verison chinoise du magnétisme

Reïki fait partie de ces « mots nouveaux » souvent utilisés lorsqu’on parle de bien-être ; tout comme le yoga à son époque. Toutefois, les deux disciplines n’ont pas réellement grand-chose à avoir l’une avec l’autre. Il serait même mieux de l’associer au magnétisme ; un autre terme qui revient de plus en plus. Toutefois, même ces deux dernières notions présentent des différences. Pour les convaincus, le Reïki et ses vertus ne sont  plus à présenter. Pour les plus sceptiques ou les non initiés, malgré sa nouvelle popularité, il reste un concept vague qui parle d’énergie. Donc, pour mieux appréhender la technique, le mieux est de se pencher sur les points qui la composent.

La petite histoire

Le Reïki est japonais : rei pour esprit et ki pour énergie vitale. Il trouve le jour grâce à Mikao Usui qui, vers la fin des années 1800, pense trouver une technique qui permet d’insuffler bien-être à celui ou celle qui reçoit le soin ; le tout via la transmission d’énergie. C’est en frôlant la mort que l’homme d’affaires aurait mis au point sa technique. Toutefois, sa méthode se baserait tout de même sur des techniques connues tels la médecine chinoise axée sur le ch’i, le concept japonais de l’énergie ou ki ainsi que le zen et les arts martiaux. Ce qui se trouve d’ailleurs être vérifiable du fait que le Reiki est essentiellement un soin énergétique. Après le décès de Mikao Usui, plusieurs écoles se sont appropriés la méthode ; la transformant, la faisant évoluer et faisant naître des techniques qui ont facilité la promotion de la méthode.

Le Reïki : magnétisme ou pas ?

Le Reïki est souvent associé au magnétisme, ce qui n’est pas entièrement faux. Il est vrai qu’ils présentent des similitudes mais sont tout de même foncièrement différents. Quand on parle de l’un ou de l’autre, il est question d’énergie. Toutefois, le magnétisme est une aptitude personnelle. Ainsi, chacun peut s’adonner au magnétisme tant qu’il en a les capacités. D’ailleurs, certains praticiens affirment même que cette aptitude existe en chaque être humain à la naissance et qu’elle s’émousse si elle n’est pas exploitée. Pour certaines familles, le magnétisme est même un art de vivre qui se transmet de génération en génération. D’un autre point de vue, le magnétisme peut également être considéré comme étant le terme générique désignant l’ensemble des disciplines utilisant l’énergie comme outil de guérison et/ou de bien-être. Le Reïki, quant à lui, est une pratique. Il consiste à imposer les mains sur un sujet et à lui transmettre de l’énergie. Par analogie, il est possible de dire que le Reïki fait partie du magnétisme par une relation méthode/discipline. En tant que discipline, il s’apprend et s’enseigne dans des établissements spécialisés ou par un maître de la technique.

Le Reïki dans la pratique

Le Reïki est une forme de soin énergétique. Les deux protagonistes doivent donc en être entièrement conscients. Contrairement à la médecine conventionnelle ; il n’est pas question de prescriptions réelles même si des conseils peuvent être prodigués par le maître. Pour le déroulement de la séance, tout dépendra du ressenti de ce dernier. Néanmoins, pour la plupart des praticiens, elle commence par un bref entretien. Comme la méthode se base sur le fait que le corps est traversé par l’énergie, lorsque celle-ci ne circule pas correctement, elle cause douleurs et maux dans la vie de tous les jours. C’est pour faire en sorte de réguler ce flux que le praticien imposera ses mains sur des zones déterminées. Le maître agira alors comme un canal qui pourra puiser dans l’énergie vitale universelle pour la transmettre. Pour ceux qui n’ont pas encore pu expérimenter la méthode, des questions un peu plus « terre-à-terre » peuvent se poser. L’une d’entre elles concerne le lieu de  la session. Même s’il est vrai qu’aucune preuve matérielle ne témoigne de la pratique ou de l’efficacité de la méthode, les futurs « patients » ont tendance à appréhender l’atmosphère du lieu de soins. Pourtant, il ne s’agira, dans la plupart des cas que d’un endroit chaleureux où passe souvent une musique relaxante ; rien d’extravagant ou d’effrayant donc, juste un lieu propice au lâcher prise. La tenue est, elle aussi, l’une des principales préoccupations. Au vu des variantes de la technique, il n’est pas réellement possible de définir les demandes d’un praticien. Mais, quoi qu’il en soit, il n’est presque jamais question de se dénuder.  Seuls les objets encombrants comme les sacs,  les chaussures, les bijoux et les lunettes sont à enlever. Pour une efficacité optimale et pour un laisser aller total, la personne à traiter est en position allongée. Rien ne lui sera demandé et elle pourra se libérer entièrement pour laisser circuler l’énergie sans l’entraver. L’imposition (le gros de la technique) diffèrera aussi selon les maîtres Reïki ; mais jamais rien de déplacé. Il peut même s’agir d’« imposition à distance ». Dans ce cas, aucun contact ne sera ressenti car le praticien gardera une distance de quelques centimètres entre ses mains et son patient. Au niveau de la durée, rien n’est impératif ; tout dépendra de la nature du travail à effectuer et de l’âge de la personne. Le temps consacré à un enfant ou une personne âgée, par exemple, sera plus court que celui destiné à un adulte. Pour cette dernière catégorie, une séance durera en moyenne une heure.

Les effets Reïki

Théoriquement toute personne en quête de bien-être peut prétendre à une séance. Toutefois, ceux à qui il est réellement conseillé sont ceux qui ont un souci physique et/ou émotionnel. Même si les sceptiques ou les détracteurs de la méthode émettent des réserves sur l’efficacité du procédé, ceux qui ont pu en profiter des bienfaits témoignent du changement radical survenu dans leur vie. En effet, selon des personnes ayant déjà fait l’expérience de la reïkiologie, elle permet de combattre plus facilement les maladies. A comprendre que la méthode appuierait le système immunitaire dans sa tâche. Par la même occasion, elle débarrasserait le corps des toxines néfastes et participerait à son épanouissement. Le Reïki s’avère donc efficace contre les petits maux du quotidien comme le stress, les migraines, les tensions de toutes sortes et la dépression. Inutile de le préciser : les bienfaits qui lui sont associés participent grandement à sa popularité. A noter tout de même qu’aucune étude scientifique dans le sens conventionnel du terme n’a encore mis à jour les réels bienfaits de la méthode. Aussi, en cas de symptômes ou de maladies graves, il est toujours plus judicieux de joindre aux séances, des consultations chez un médecin.

Le praticien

Pour les curieux ou les adhérents aux pratiques holistiques, il existe désormais des salons et/ou des praticiens attirés. Ils permettent de profiter de séances toute en douceur pendant laquelle le principal objectif est de faire, non seulement le plein d’énergie, mais aussi de fluidifier sa circulation. Le plus important c’est de faire attention aux charlatans qui se disent praticiens et qui au mieux ne feront faire perdre du temps et de l’argent. Un vrai maître Reïki est celui qui a été formé. D’ailleurs, il existe des écoles spécialisées et des « enseignants » confirmés qui proposent des formations allant de l’initiation jusqu’à l’approfondissement pour le statut de maître ou de professeur. Pour les personnes intéressées par une éventuelle étude, il faut savoir que les courants de pensée au niveau de la discipline sont nombreuses, et parfois même divergents. Certains diront que durant une séance, un praticien de la reïkiologie puise son énergie de l’extérieur. D’autres, que le praticien ne fera intervenir aucune « force extérieure ». Mais que ce soit pour l’une ou l’autre de ces écoles, trouver une adresse apte à prodiguer le soin est très simple. Une recherche sur internet suffira. Le plus important sera de faire le tri et de, finalement, se laisser aller.
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