Les adeptes de la médecine douce nous recommandent des traitements naturels efficaces dès l’apparition des symptômes de dépression. Et si certaines solutions ont permis de guérir maintes personnes, il s’est avéré que dans le cas des dépressions sévères, comme la psychose, le recours au suicide, la schizophrénie… la nature ne peut rien faire et qu’il faut plutôt chercher d’autres méthodes et traitements.
Soigner la dépression avec la médecine douce
Pour soigner la dépression, les médecins doivent d’abord établir un diagnostic précis déterminant les causes principales de cette maladie. Ensuite, ils seraient amenés à prescrire le remède idéal à la personne concernée si les problèmes de dépression peuvent être traités par la médecine naturelle.
Heureusement plusieurs alternatives naturelles, efficaces et sans risque de dépendance comme les graines de Griffonia simplicifolia (une plante africaine) qui ont une action sur l’humeur grâce à l’hydroxytryptophane (5-htp) qu’elles contiennent. Cet acide aminé est converti par l’organisme en sérotonine, un neurotransmetteur remplissant le rôle d’un régulateur d’humeur. Ce traitement est disponible dans les pharmacies ou magasins bio à 25 € les 200 gélules.
L’oméga 3 est aussi efficace pour réduire les symptômes dépressifs. Vous le trouverez dans des aliments comme les poissons gras (saumon, sardine… à consommer deux fois par semaine) et il peut aussi être fabriqué par l’organisme à partir de l’acide gras linolénique (ALA), un autre oméga 3, présent en bonne quantité dans l’huile de colza et de lin, les noix, le chou… il est également possible d’opter pour une cure d’oméga 3, à raison de 2 à 4 gélules par jour (17 € les 150 en pharmacie), après un bilan médical. La luminothérapie et le millepertuis sont à leur tour deux solutions bien prisées pour combattre la déprime. Mais tous ces traitements ne sont dédiés que pour les cas de dépression légère. Quand il s’agit d’une psychose, seul la psychothérapie, la thérapie comportementale et cognitive (TCC) ou encore la stimulation magnétique transcranienne sont plus efficaces que les solutions de la médecine alternative.
Ce que la médecine douce ne peut pas soigner en cas de dépression
En phase aiguë, outre les thymorégulateurs, le patient doit utiliser des antidépresseurs avec prudence comme les somnifères et les anxiolytiques… Mais en cas de complications comportementales ou de risque suicidaire, l’hospitalisation est envisageable afin de réaliser des séances de l’électroconvulsivothérapie (ECT) pour provoquer une crise convulsive sous anesthésie générale.
Une éducation thérapeutique dans le traitement des troubles bipolaires est par ailleurs essentielle afin d’expliquer aux patients les manifestations de la maladie, l’intérêt du traitement, de son suivi, mais aussi de leur apprendre à repérer leurs propres symptômes annonciateurs de crise aiguë… et les aider à respecter les règles d’hygiène de vie pour se protéger du stress.
Plusieurs études ont déjà souligné l'intérêt des thérapies comportementales et cognitives dans de nombreux autres troubles : stress post-traumatique, troubles de la personnalité, schizophrénie…
Et si les traitements médicamenteux n’apportent aucun bénéfice, une stimulation magnétique transcrânienne est une autre alternative thérapeutique possible pour les soigner.
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